Permis B : conduire une moto 125, ce qu’il faut savoir

Depuis 1996, il existe une exception permettant à certains titulaires du permis B de conduire une moto légère de 125 cm³, sous conditions strictes. Cette possibilité ne concerne que les détenteurs du permis B depuis au moins deux ans et impose, depuis 2011, une formation obligatoire de sept heures, sauf pour ceux ayant assuré et utilisé une 125 cm³ entre 2006 et 2011.

Le non-respect de ces exigences expose à une amende de quatrième classe et à une immobilisation du véhicule. Les subtilités entre permis A1 et B, ainsi que la liste précise des véhicules concernés, suscitent encore de nombreuses interrogations.

Permis B et moto 125 : quelles sont les règles à connaître ?

Se lancer sur une 125 cm³ ne s’improvise pas. Le permis B permet, sous réserve de respecter certains critères, d’accéder à l’univers des deux-roues légers. Première condition : deux ans minimum de permis. Ensuite, impossible d’y couper : une formation de 7 heures s’impose pour qui souhaite prendre le guidon d’une moto ou d’un scooter 125. Mise en place en 2011, cette étape vise à limiter les accidents et à mieux préparer les conducteurs à la spécificité du pilotage.

L’attestation délivrée à la fin de la formation devient vite indispensable : en cas de contrôle, il faudra la présenter, sous peine de sanctions immédiates. Pas de preuve, pas de route : l’amende peut vite grimper, et le véhicule risque de rester immobilisé sur place. Ceux qui avaient assuré et utilisé une 125 cm³ entre 2006 et 2011 n’ont pas à suivre cette formation, mais doivent pouvoir l’attester noir sur blanc.

Difficile de faire l’impasse sur l’assurance, le port d’un équipement homologué, ou encore le respect des limites de cylindrée. Seuls les motos, scooters et tricycles motorisés inférieurs ou égaux à 125 cm³ et 11 kW (avec un rapport poids/puissance sous 0,1 kW/kg) entrent dans les clous. Outrepasser ces limites revient à rouler sans permis adapté : la sanction n’attend pas.

Voici les points clés à retenir avant de démarrer :

  • Permis B détenu depuis au moins 2 ans
  • Formation de 7h, sauf si vous pouvez prouver avoir assuré une 125 entre 2006 et 2011
  • Attestation de formation à présenter lors d’un contrôle routier
  • Moto, scooter ou tricycle ≤ 125 cm³, ≤ 11 kW

À qui s’adresse la formation de 7 heures et combien coûte-t-elle ?

La formation de 7 heures vise tous les détenteurs du permis B qui souhaitent prendre le guidon d’une 125 cm³ ou d’un scooter équivalent, à condition d’avoir le permis depuis au moins deux ans et de ne pas avoir déjà assuré de 125 entre 2006 et 2011. Dispensée par une auto-école ou une moto-école agréée, elle attire aussi bien les automobilistes curieux de changer de mode de transport que ceux qui cherchent à gagner du temps en ville.

Le programme se divise en trois temps : d’abord une partie théorique, puis un module pratique hors circulation, et enfin une session sur route ouverte. Objectif : apprendre à gérer les spécificités du deux-roues, repérer les pièges, anticiper au maximum les réactions du trafic.

Côté budget, le tarif varie selon l’établissement choisi et la région : généralement entre 200 et 350 euros. Ce prix peut grimper si la formation inclut la location d’équipements complets ou un service premium. L’encadrement est assuré par un moniteur agréé, qui fournit aussi la moto ou le scooter et veille à l’assurance pour la durée de la formation.

Voici ce qu’il faut garder à l’esprit avant de s’inscrire :

  • Formation obligatoire pour accéder à la 125 cm³ avec un permis B récent
  • Accessible après 2 ans de permis B
  • Proposée en auto-école ou moto-école agréée
  • Coût : de 200 à 350 euros, selon les prestations

Permis B ou permis A1 : quelles différences pour conduire une 125 cc ?

En France, deux voies existent pour rouler en moto 125 : obtenir le permis B avec la formation adaptée, ou passer le permis A1. Les titulaires du permis B depuis au moins deux ans doivent suivre cette fameuse formation de 7 heures, à l’issue de laquelle une attestation leur est remise. Ce document doit être présenté en cas de contrôle, et conditionne aussi l’assurance du deux-roues.

Le permis A1, lui, s’adresse à ceux qui souhaitent accéder à la moto dès 16 ans. Il requiert de réussir un examen spécifique, à la fois théorique et pratique. Cette formation approfondie couvre toutes les manœuvres et situations d’urgence : contrôle du freinage, évitement d’obstacles, gestion des trajectoires et anticipation.

Permis B + formation Permis A1
Âge minimum 18 ans 16 ans
Examen spécifique Non, formation pratique Oui, code et plateau
Véhicules autorisés Motos, scooters 125 cc Mêmes véhicules

En pratique, le permis A1 est reconnu dans toute l’Union européenne : il offre un accès plus large à la conduite moto, sans restriction de frontières. Le permis B avec formation, lui, n’a de valeur que sur le territoire français et ne garantit aucune équivalence à l’étranger. Avant de choisir, interrogez-vous sur vos projets : simple mobilité urbaine ou escapades européennes ?

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Les motos, scooters et tricycles concernés : panorama des véhicules accessibles

Le combo permis B et formation de 7 heures offre un accès à une large gamme de véhicules. Détail des options :

Pour les motards en herbe, la moto 125 cm³ reste un choix de prédilection : légère, facile à manier, idéale en ville comme sur route. La Yamaha MT-125, la Honda CB125R ou la Suzuki GSX-S125 illustrent parfaitement ce segment : chaque marque y va de sa version pour séduire novices et amateurs de mobilité pratique.

Les scooters 125 tirent leur épingle du jeu auprès des citadins pressés. Simples à prendre en main, dotés d’une transmission automatique et d’un plancher plat, ils misent sur le confort et la capacité d’emport. Les modèles phares : Peugeot, Honda, Piaggio, Yamaha, et les versions plus haut de gamme comme le Forza ou le XMAX qui misent sur l’équipement et la stabilité.

Côté tricycles, le permis B assorti de la formation permet de conduire des modèles à trois roues, à condition que l’écartement des roues avant dépasse 46 cm. Le Piaggio MP3 ou le Peugeot Metropolis incarnent cette nouvelle alternative : maniabilité, sécurité accrue, confort même sur chaussée glissante. Parfait pour ceux qui veulent éviter les transports collectifs sans sacrifier la stabilité.

Avant de se lancer, il reste indispensable de vérifier que la machine respecte bien la puissance maximale autorisée (11 kW ou 15 ch), le rapport poids/puissance (inférieur à 0,1 kW/kg) et de souscrire à une assurance dédiée. La réglementation ne laisse place à aucun écart : chaque critère compte, sous peine de se retrouver hors jeu.

Un permis B, un peu de formation, et voilà toute une route qui s’ouvre. Reste à choisir sa monture : urbaine, sportive ou hybride ? La liberté, ici, se gagne guidon en main et preuve à l’appui.