Ethylotest chimique ou électronique : comment choisir le bon modèle

0,2 gramme. Voilà la limite pour les jeunes conducteurs. 0,5 gramme pour les autres. La loi ne laisse aucune place à l’improvisation : au volant, l’alcoolémie se mesure à la virgule près. Pour s’épargner tout doute avant de prendre la route, un seul réflexe s’impose : s’équiper d’un éthylotest. Pratique, rapide, et potentiellement salvateur, ce petit instrument s’est imposé comme le compagnon discret des trajets responsables. Mais entre version chimique et appareil électronique, le choix peut vite ressembler à un casse-tête. Alors, comment s’y retrouver face à la diversité des modèles ?

Les caractéristiques d’un éthylotest chimique

L’éthylotest chimique, ou jetable, fonctionne sur un principe simple : il analyse l’air expiré pour détecter la présence d’alcool. À l’intérieur, un réactif chimique change de couleur selon le résultat. Un souffle, et en quelques secondes, vous lisez l’indication : une teinte verte signale la présence d’alcool, tandis qu’un dépassement de la ligne rouge ou noire indique que le seuil légal est franchi. Pas d’ambiguïté.

Quels sont les avantages d’un éthylotest chimique ?

Ce type d’éthylotest séduit par sa simplicité d’utilisation et sa discrétion. Il trouve facilement sa place dans la boîte à gants ou la trousse de secours. Même si la loi n’exige plus qu’il soit systématiquement présent dans chaque véhicule, il reste parmi les objets qui, en cas de doute, peuvent faire la différence. Léger, peu encombrant, vendu à quelques euros, il reste un dispositif à usage unique. On le trouve partout : en pharmacie, en station-service, ou sur internet, notamment sur Ethylco.

Les différents modèles d’éthylotest chimique

Sur le marché, deux grandes familles se distinguent : avec ou sans ballon. Voici ce qui les différencie concrètement :

  • Avec ballon : On souffle dans le ballon jusqu’à le gonfler entièrement, puis on insère le tube d’analyse. Après avoir refermé le dispositif, il suffit d’appuyer pour libérer l’air dans le tube et obtenir son résultat.
  • Sans ballon : Ici, on commence par réchauffer l’éthylotest une trentaine de secondes dans la paume de la main. Ensuite, il faut perforer les opercules de l’embout, le placer du côté de l’anneau rouge, puis souffler d’un trait. Ce mode d’emploi réduit les manipulations et limite les risques d’erreur. Résultat : plus de fiabilité, moins d’encombrement. Et un atout écologique, car l’absence de ballon évite l’usage de plastique non recyclable.

Bon à savoir

Avant d’utiliser un éthylotest chimique, il est recommandé d’attendre au moins vingt minutes après le dernier verre. Un test positif ne signifie pas que tout est perdu : il faut simplement laisser à l’organisme le temps de métaboliser l’alcool. La durée de dissipation varie en fonction de la morphologie et du sexe. Entre deux essais, prévoyez un intervalle d’au moins une heure.

Les caractéristiques d’un éthylotest électronique

L’éthylotest électronique joue la carte de la modernité. Son écran LCD affiche directement le taux d’alcool relevé, à condition que celui-ci demeure sous la limite légale. Les prix vont de 100 à 1000 euros, selon la rapidité de l’affichage, la précision, la qualité de fabrication et la capacité du nombre de tests. Pratique, il suffit de l’allumer, d’attendre le signal, puis de souffler dans l’embout jusqu’à l’arrêt automatique. Ce modèle s’utilise à répétition, à condition de remplacer l’embout à chaque test. Il nécessite toutefois un calibrage annuel et une alimentation régulière en piles ou via recharge.

La certification NF d’un éthylotest électronique et chimique

Un point commun rassemble tous ces dispositifs : la nécessité d’arborer la certification NF. Cette norme garantit la conformité des éthylotests, chimiques comme électroniques, et atteste de leur fiabilité. Elle fait office de repère pour faire le bon choix, sans sacrifier la sécurité.

Entre la simplicité du modèle jetable et la précision d’un appareil électronique, le choix dépend du profil de chaque conducteur. Mais au bout du compte, la vigilance reste la meilleure alliée : un éthylotest dans la boîte à gants, c’est plus qu’un accessoire, c’est une chance de faire la route sans regret.