Rédiger un constat, les erreurs à ne pas commettre

Le constat, aussi appelé constat amiable, est un document que l’on remplit lorsqu’un accident a lieu entre deux parties. Si le constat amiable a tendance a disparaître au profit du e-constat, il existe toutefois certaines erreurs à ne pas retranscrire sur papier. On vous explique tout pour que vous ne soyez pas lésé par la suite.



Remplir un constat amiable : ce qu’il faut savoir



Remplir un constat amiable peut être un vrai casse-tête et il faut notamment être au courant de nombreuses petites astuces. Ceci vous permet notamment d’être prévoyant ou encore de ne pas faire certaines erreurs qui pourraient indûment mettre en cause votre responsabilité. Le constat amiable est une étape qui requiert vigilance et rigueur.

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Attendre d’avoir un accident pour se pencher sur le constat amiable



On ne le redit pas assez, le constat doit être un document qui vous est familier. N’attendez surtout pas d’avoir un accident pour découvrir à quoi ressemble un constat amiable. Cela vous rajouterait une dose inutile de stress. Prenez le temps de bien découvrir ce document essentiel et de vous figurer une situation. 



Ne pas avoir de constat amiable dans le véhicule



L’erreur classique est de ne pas avoir de constat amiable dans son véhicule. Bien sûr, le e-constat se développe de plus en plus, mais il est encore préférable d’avoir une copie papier afin d’être prévoyant. Vous n’êtes jamais à l’abri d’une absence de réseau, qui vous empêcherait d’utiliser les services du e-constat.

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Remplir trop vite les cases de son constat



Il faut savoir qu’aujourd’hui, les cases cochées  sur le constat amiable prévalent encore sur le croquis. Aussi, il est plus que primordial de prendre le temps de bien remplir son constat amiable en cochant les bonnes cases.



De même, le croquis doit être le plus détaillé possible, et clair, pour ne pas laisser de doute quant à la nature de l’accident. Veillez à ne pas confondre les deux conducteurs



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Inscrire un passager comme témoin



Un passager n’est pas considéré comme témoin. Un témoignage est recevable à partir du moment où il n’y a aucun lien entre le conducteur et le ou les témoins. N’inscrivez donc pas les passagers comme témoins sur votre constat.



Dans la case observations, vous pouvez aussi indiquer, en l’absence de témoin, qu’il n’y en avait tout simplement pas. Ainsi, la partie adverse ne peut pas présenter de faux témoignage.



Vérifier les informations données par la partie adverse



Toutes les informations saisies doivent être vérifiées : il s’agit d’un constat amiable et non unilatéral. Ne signez le constat que si vous êtes d’accord. Ne reconnaissez pas non plus de torts sur le constat et ne faites aucune modification au dos. Ceci vous porterait préjudice aux yeux des assurances. Par ailleurs, sachez que vous pouvez profiter des assistances comme celles proposées par l’assurance auto Groupama par exemple. Ces garanties vous aident à vous sentir accompagné.







Les pièges à éviter lors de la rédaction d’un constat amiable



Les pièges sont nombreux lorsqu’il s’agit de rédiger un constat amiable. Il faut éviter les erreurs afin de préserver ses droits et garantir une indemnisation juste en cas d’accident.



Premièrement, il ne faut jamais admettre sa responsabilité sur le constat, même si vous pensez être en tort. C’est aux assureurs et aux autorités compétentes de déterminer la part de responsabilité de chaque partie impliquée dans l’accident.



Il est crucial de décrire les circonstances avec précision et objectivité. Évitez d’utiliser des termes vagues ou subjectifs qui pourraient influencer le jugement des experts ou des compagnies d’assurance.



Un autre piège courant est celui de la sous-estimation des dommages. Même si les dégâts semblent minimes à première vue, il faut mentionner tous les éléments endommagés sur le constat. Des réparations coûteuses peuvent parfois se cacher derrière des apparences trompeuses.



Il est aussi primordial de prendre son temps lors de la rédaction du constat. Ne pas se précipiter permet d’éviter les omissions ou les incohérences.



Les erreurs fréquentes qui peuvent compromettre votre indemnisation



Les erreurs commises lors de la rédaction d’un constat amiable peuvent parfois compromettre votre indemnisation. Pensez à bien les éviter à tout prix.



La première erreur courante est celle de ne pas remplir le constat sur place. Il est impératif de prendre le temps nécessaire pour le compléter immédiatement après l’accident, dans un environnement calme. Si vous ne pouvez pas le faire sur place, il est préférable de reporter l’établissement du constat plutôt que de risquer des incohérences ou des oublis qui pourraient nuire à votre dossier.



Une autre erreur fréquente consiste à signer un constat incomplet ou erroné. Avant toute signature, assurez-vous d’avoir vérifié toutes les informations mentionnées et apportez les corrections nécessaires si quelque chose n’est pas conforme à la réalité. Une fois signé, il sera difficile voire impossible de revenir en arrière.



Il faut aussi se méfier des erreurs liées aux détails techniques du véhicule. Indiquer incorrectement la marque, le modèle ou même la couleur peut entraîner des complications lors du traitement du dossier par les experts.



Une erreur souvent négligée concerne la collecte des preuves photographiques. Il est crucial de prendre suffisamment de temps pour documenter les dégâts et les circonstances de l’accident de manière précise.

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