50 suspects arrêtés pour escroquerie sur des voitures d’occasion

Une organisation criminelle s’activant dans l’escroquerie sur le rachat de voitures d’occasion a été démantelée. Il s’agit d’un groupe de 50 personnes composé de français et de belges. La justice belge, qui se charge de l’enquête depuis 2018, estime le préjudice subi à 6,5 millions d’euros.

Un réseau criminel se trouvant au sein des gens de voyage

Le parquet de Belgique dans un communiqué a fait état de 200 perquisitions impliquant 1200 policiers qui se trouvaient dans des campements. Ces derniers procédaient à la saisie de voiture d’occasion et de caravanes. Ils se rendaient également dans les banques où ils se saisissaient des contenus des coffres.

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Certains médias du pays précisent que le réseau criminel se trouve dans la communauté des gens de voyage. Il a ainsi été procédé à l’arrestation de 52 personnes qui doivent ensuite être présentées au juge d’instruction qui a en charge le dossier. Ces personnes sont accusées d’appartenance à une organisation criminelle et d’escroquerie.
24 d’entre elles ont déjà été écrouées après leur inculpation.

 

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Mise en place d’une grande opération policière

Pour limiter les mouvements des malfaiteurs entre les deux pays, des gendarmes ont été déployés sur 7 sites. Il a ainsi été saisi 91 véhicules, 90 caravanes, 34 biens immobiliers, des montres de luxe et un million d’euros cachés en divers endroits. Parmi les terrains saisis, un se trouvait sur le territoire français.
Le procureur de la République en a ordonné la saisie. Il ajoute que l’opération policière réalisée est la plus grande depuis plus de 20 ans.

Le mode de fonctionnement du réseau criminel

Pour parvenir à ses fins, le réseau criminel se servait des petites annonces en ligne de vente de voitures par des particuliers. Les fraudeurs pouvaient tromper les clients qui voulaient vendre leur voiture en utilisant des astuces pour faire une fausse preuve de virement, ou en fixant un rendez-vous pour remettre un acompte en liquide.
Avant que les vendeurs ne se rendent compte de la fraude, les criminels avaient le temps de s’enfuir avec le véhicule. La voiture pouvait être ensuite gardée dans un lieu qu’eux seuls connaissaient, ou être expédiée à l’étranger.
La justice belge qui estime le préjudice subi à 6,5 millions d’euros estime le nombre d’escroqueries à plus de 620 faits qui ont été recensés par le parquet général. Les criminels opéraient entre la France et la Belgique. Le déploiement des gendarmes a permis de mettre fin à cette opération.

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