Assurance automobile, comprendre le principe du malus-bonus
Souscrire à une assurance auto est vital pour circuler en toute liberté sur les routes de France. Le malus-bonus ou le coefficient de réduction Majoration est l’un des composants majeurs de l’assurance d’une automobile. C’est une notion qui est à première vue difficile à cerner. Pour mieux comprendre de quoi il est question, voici une petite et simple explication sur son principe.
A lire en complément : Quels sont les risques de conduire un quad à un jeune âge ?
Au fait, c’est quoi le malus-bonus ?
Le système de malus-bonus ou le coefficient de réduction majoration permet de récompenser les conducteurs sans sinistres. Il permet également de sanctionner ceux qui multiplient les accidents en faisant évoluer leur cotisation d’assurance auto à la hausse ou à la baisse. Un conducteur n’ayant subi aucun accident voit sa cotisation diminuer, on appelle ça le bonus. Un automobiliste souvent sinistré devra par contre payer plus cher l’année suivante, on appelle ça le malus. La logique est donc simple, plus un conducteur coûte de l’agent à son assureur plus sa cotisation augmente. À noter que le malus-bonus est attribué de façon automatique à tous les assurés conduisant un véhicule de plus de 80 m3.
Comment le malus-bonus est-il calculé ?
Le système de notation du malus-bonus peut sembler complexe de prime abord. Il est donc cependant important d’en comprendre le fonctionnement pour pouvoir suivre l’évolution tarifaire de son contrat. Prenons un exemple simple pour comprendre. Imaginons que la cotisation de Mr X est de 500 € par an. Mr X est un nouvel assuré, son coefficient de réduction majoration de malus-bonus part de la référence de 100 %. Si au cours de la seconde sa conduite est irréprochable, on réduit son coefficient de 5 %. Ainsi, sa cotisation de l’année d’après sera équivalente à 500 € cotisation de base, multiplier par 95 % soit un total de 475 € par an.
A lire aussi : Les pièges à éviter lors de la souscription à une assurance auto
L’assureur récompense donc sa conduite sans accident. Si au contraire, il se rend partiellement responsable d’un accident, son coefficient augmente de 12,5 % soit 112,5 % en tout. Ainsi, la nouvelle cotisation correspondra à 500 €, plus le montant des 112,5 %, soit un total de 575 €. Dans le cas où il se rend totalement responsable d’un accident, le coefficient se majore de 25 % pour atteindre en tout 125 %. La nouvelle cotisation correspond donc à 500 € multiplier par 125 %, soit un total de 625 €. On voit bien que Mr X est pénalisé pour son accident d’une hausse de sa cotisation de l’ordre de 125 €. À noter que les cotisations ne peuvent augmenter ou diminuer de façon illimitée, des plafonds existent.