Pénurie de taxis dans les grandes villes françaises

Prendre un taxi ou un VTC, sans réservation préalable, que ce soit en région parisienne, ou dans les plus grandes agglomérations françaises, semble être de plus en plus compliqué. Le secteur accuse une forte reprise de l’activité depuis la sortie du confinement, mais également une baisse du nombre de taxis, ce qui crée une pénurie de taxis, et particulièrement aux heures de fortes affluences. La situation est inquiétante, d’autant plus que la France s’apprête à accueillir la coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux Olympiques d’été en 2024 !

Comment expliquer ce phénomène ?

Attendre parfois plus de 30 min pour un taxi, ou un VTC, c’est aujourd’hui fréquent dans les plus grandes agglomérations françaises. Après de longues minutes d’attente, beaucoup doivent finalement commander VTC ou Uber pour se rendre à destination. En plus d’une longue attente, ceux-ci affichent souvent des tarifs très chers. Ce phénomène s’explique à la fois par une demande de plus en plus forte, un nombre de touristes à la hausse, mais aussi un nombre de taxis en baisse, et donc un nombre insuffisant de chauffeurs pour la demande. 

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À cela, s’ajoute une forte augmentation des réservations prioritaires auprès de compagnie de taxi comme à Conches-sur-Ouche, qui proposent de réserver les trajets pour l’aéroport, la gare, ou tout autre endroit, mais qui monopolisent les véhicules et font qu’il y a moins de taxis disponibles pour répondre aux demandes immédiates. 

Pourquoi y a-t-il moins de taxis ?

Cette baisse du nombre de taxis, et de chauffeurs est la conséquence de trois distinctes !

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Le premier vient de la crise du COVID. Le confinement a lourdement impacté le métier, et l’on estime que près d’un tiers des chauffeurs a changé d’activité depuis la pandémie. 

La deuxième raison vient de l’examen mis en place en 2019 pour accéder au métier de chauffeur. Celui-ci a été jugé trop compliqué et le nombre de candidats à l’examen VTC aux examens de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris serait en baisse de 50% entre 2021 et 2022. De plus, le renouvellement des cartes professionnelles de VTC, qui doit se faire tous les 5 ans, serait en recul de 28% en Ile-de-France.

Enfin, la crise énergétique actuelle, et la hausse du prix de l’essence, impactent massivement la profession, même si l’État avait autorisé une hausse de 3.5% des tarifs pour amortir les tarifs du carburant. 

Des conséquences lourdes

Face à ces événements, la situation sur le secteur est critique. Les taxis sont moins nombreux, mais travaillent en moyen 20% de plus depuis le mois de juin. Lorsque prendre un taxi n’est pas possible, les usagers se tournent vers les VTC, qui peuvent quant à eux exercer des prix exorbitants. Et l’arrivée de deux grandes compétitions sportives en France à de quoi inquiéter les professionnels du secteur !

Faire face aux grands évènements parisiens

Pour se préparer aux futurs grands événements, certaines compagnies de taxi ont  depuis la fin du confinement engagé une campagne de recrutement. Le but est d’augmenter le nombre de chauffeurs, et donc augmenter la flotte de taxi sur le réseau, afin d’être prêt pour la Coupe du Monde de Rugby et les Jeux Olympiques d’été 2022 ! 

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